Minuscule, la vallée des fourmis perdues, César du film d’animation.

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette reconnaissance. Un film d’animation français qui allie originalité et poésie. Un film aux 1 million et demi de spectateurs en salles, oui, une reconnaissance bienvenue et justifiée. Vous êtes plusieurs centaines de milliers, depuis 2007, a avoir été conquis par les petites bêtes imaginées par Hélène Giraud et Thomas Szabo. Les saisons 1 et 2, faites de courtes séquences, pleines de gags hilarants, de sons impétueux et emportant coccinelles, guêpes et fourmis , dans des courses-poursuites sans fin, ont créé les prémisses du succès. Le film était précédé des trompettes de la renommée!

Mais fallait-il encore qu’il y ait confirmation. Le travail des partenaires, de notre associé pour la sortie cinéma, Le Pacte, et son « boss » Jean Labadie,  a permis la rencontre magique entre le film et le public. Nous y reviendrons puisque Minuscule 2, toujours produit par Philippe Delarue, est déjà sur les rails, mais chut! rendez-vous fin 2017…

Ces césars sont bien une consécration. Et un moment d’ingratitude. Tous sont en lice. Les nommés sont arrivés à la marche décisive, mais seuls quatre ou cinq la gravissent, laissant derrière eux, d’autres, peut-être aussi méritants. La loi du genre, qui voit Timbuktu écraser ses voisins, emporter tout sur son passage, rafler 7 césars et, comme un best-seller, faire oublier les autres. Ce ne serait pas juste, si l’on s’en contentait.  Il y a dans la production française 2014, plusieurs dizaines de films à voir absolument, avec ou sans César.

 

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