Les films de Stéphane Breton nous emmènent dans les plis et les ourlets du monde, dans ces endroits où l’on ne va jamais ou que l’on ne sait plus regarder, trop étranges pour un voyage facile mais trop profonds pour ne pas nous inspirer.

En faisant le portrait d’une humanité qui nous ressemble comme deux gouttes d’eau mais qui reste jalousement attachée à ses habitudes locales, ces films sortent des lieux communs et nous font découvrir la grâce et la poésie de la planète Terre.

Ce coffret complète le premier volume de la collection, qui rassemble cinq films de Wang Bing, Julien Samani, Serguei Loznista et Stéphane Breton.

Eux et moi

2001, 63 min, couleurs

Les relations ambiguës et les drolatiques négociations d’épicier de l’ethnologue-cinéaste avec les gens du petit village des montagnes de Nouvelle-Guinée où il a vécu plusieurs années.

Le Ciel dans un jardin

2003, 62 min, couleurs

Le dernier voyage, nostalgique et contemplatif, de l’ethnologue-cinéaste retournant dans les montagnes de Nouvelle-Guinée.

Un été silencieux

2005, 52 min, couleurs

Pendant l’estive des troupeaux kirghizes dans les Monts Tian Shan, non loin de la Chine, les disputes de bergers vivant sous la tente ainsi que la solitude du cinéaste, contemplatif au milieu d’eux.

Le Monde extérieur

2007, 55 min, couleurs

En bas de chez lui, dans les rues de Paris prenant soudain les couleurs d’une épaisse forêt, l’ethnologue-cinéaste filme une déambulation poétique doublée d’une ethnographie aberrante et liliputienne.

Nuages apportant la nuit

2007, 30 min, noir & blanc

Dans ce conte mystérieux et féérique, un homme fait de curieuses rencontres au creux d’une forêt obscure et froide, tout en cavalant à la poursuite d’une chose qui n’existe sans doute que dans son imagination.

Créée par le musée du quai Branly, la collection L’Usage du Monde veut constituer une mémoire des sociétés humaines à l’aube du XXI^e siècle, qu’elles se trouvent aux marges de la modernité ou dans les derniers confins qui lui échappent.