Au Lotus bleu

je ne vais pas vous parler ici de ce que vous voyez et entendez tous les jours, chacun d’entre nous en sait autant, et a son idée- ou pas, sur les raisons qui font que le monde tourne si mal. Non, je voudrais livrer quelques curiosités glanées ici et là.

Tout d’abord cette brève de l’AFP ( l’Agence France-Presse) relatant les déclarations du dirigeant du fonds souverain chinois CIC: « les troubles qui se sont produits dans les pays européens résultent uniquement de problèmes accumulés par une société en fin de course, vivant d’acquis sociaux » déclare ce dirigeant qui ajoute: « les lois sociales sont obsolètes. Elles conduisent à la paresse, à l’indolence, plutôt qu’à travailler dur ». Voilà qui est précis. La Chine ainsi nous prévient qu’avant de nous soutenir financièrement, il faudra que les européens se réforment- dans le bon sens.

Le Tintin de Spielberg « casse » la baraque. Nous avons tous lu ou entendu la réussite du film, assisté au déferlement médiatique – j’aime Tintin, mais quand même!- Mais ce que je retiendrai autour de cet emballement pour le petit et célèbre reporter, ce sont les prix atteints par les planches originales d’Hergé, le »père » de Tintin. Des dizaines de milliers d’euros pour des planches dessinés dans les années 30 et 40. Hergé est l’auteur de bandes dessinées le plus coté du monde. La folie est telle que les amateurs pas assez fortunés se rabattent sur des dessins non plus originaux mais dédicacés par Hergé lui-même. Mais attention nous prévient le commentateur ( le Monde du9 novembre) « les dédicaces ne sont pas très intéressantes, car il s’agit dans la plupart des cas de dessins de Tintin et Milou, réalisés au kilomètre, dans lesquels Hergé ne mettait pas toute son âme ».

de la Chine à Tintin , il y a le Lotus bleu, première version, en noir et blanc des aventures de Tintin en Chine, pré publiée nous explique Wikipédia dans le Petit vingtième en 1934-35, puis publiée en couleurs en 1946 dans sa version actuelle. Tintin, ami de la Chine envahie par les japonais, sauvait le jeune Tchang, et au terme de ses aventures, quittait la Chine la larme à l’oeil, promettant de revenir bientôt.

Peut-être pourrions-nous offrir, avec nos derniers euros, une belle édition du Lotus bleu à nos nouveaux amis chinois.

 

 

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