« notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de….

porter la plume dans la plaie. » En choisissant cette phrase du journaliste et écrivain Albert Londres pour illustrer cette édition exceptionnelle des « Grands Reporters« , Vianney Delourme, directeur éditorial de Montparnasse, nous rappelle aussi que le journaliste, le reporter, est d’abord un témoin. Son témoignage n’est pas au service de son opinion, mais de la vérité. Ce qu’il voit, entend, découvre. L’humanité.

Les 26 films de ce coffret, tous lauréats du prix Albet Londres, prix prestigieux fondé pour l’audiovisuel en 1985, témoignent bien de cela. Du talent aussi. Impossible de citer les uns sans les autres. Chaque reportage porte la « patte » de son auteur, couvre les cinq continents, montre l’horreur de la guerre comme la puissance de la vie.

 Chaque film est un apport à notre compréhension de l’humanité, avec une permanence, celle d’Albert Londres : la nécessité de l’éthique, le regard en profondeur. Et puis s’affirme encore que le  » grand reportage » n’est pas forcément à l’autre bout du monde. Pour preuve, le Prix Albert Londres 2010: « La mise à mort du travail » de Jean-Robert Viallet se passe ici, à Paris, dans les bureaux « clean » de multinationales. Ou des hommes et femmes peuvent aussi se sentir manipulés. En fonction d’une loi qui s’impose partout dans le monde, celle du profit maximum.

Nous reviendrons sur ces films, celui de Christophe de Ponfilly, celui de Manon Loizeau, celui de Grégoire Deniau et d’autres encore, tous saisissants.

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