l’air du temps

après la pluie le beau temps, c’est évidemment ce que l’on peut souhaiter aux aoutiens, ces migrants de quelques semaines qui veulent changer d’air, voir autre chose, prendre le temps de voir le temps s’écouler. Moi-même juilletiste de la deuxième quinzaine, j’ai été assez privilégié: ciel bleu, nuit fraiche, campagne du sud-ouest verte comme jamais. Je voudrais un instant me faire l’écho de la nature. Trois mois de pluie ont reconstitué les « nappes phréatiques », c’est à dire les réserves d’eau souterraines indispensables à notre vie, à celle des productions de la terre. Si nous guettons la météo, on peut aussi décrypter ces annonces contradictoires: soleil demain ne signifie pas forcément bonne nouvelle.

Mais les habitués des documentaires que nous éditons connaissent tout cela. De « Solutions locales »au réjouissant « La Clefs des terroirs« , vous ne cessez de militer pour une autre façon de considérer notre monde. Il y a urgence pensons-nous certes, mais il y a encore une évidence: penser autrement les rapports humains est une belle façon de voir la vie, plus joyeuse, plus optimiste.

Pour revenir un instant sur certains de mes blogs précédents et notamment sur ceux s’attristant sur l’état des « bleus » du foot, la vision de l’équipe de natation française aux Jeux Olympiques provoque mon admiration: amitié, cohésion, travail, respect…voici quelques unes des qualités citées à propos de cette équipe. J’ajouterai que les regarder est un plaisir. Ils respirent la camaraderie, la santé, le bonheur.

Leur entraineur explique encore ses recettes du succès: « quand on a constaté que cela n’allait pas il y a quelques années, on s’est repris, on a travaillé, ensemble, avec une discilpine que nous avons tous voulu. » Voilà qui devrait faire réfléchir les « patrons » du football français. Yannick Agnel sur le podium écoutant la Marseillaise nous offrait une double médaille, d’or  oui, mais celle aussi du sportif citoyen.

« Un Munich du sport » c’est le commentaire que j’ai entendu dans la bouche d’un proche à l’annonce il y a deux semaines de la décision de la FIFA d’autoriser les joueuses si elles le souhaitaient à jouer avec un voile. Les pays du Golfe, grands argentiers de la FIFA, obtiennent cette décision contraire aux réglements qui banissent tout signe religieux ou politiques. Le président de la FIFA est un français, Michel Platini. J’aimerais lui demander s’ils pensent aux sportives du monde entier, et peut être aux femmes tout simplement: est-ce un progrès pour lui?

 

 

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