Tout çà pour çà! le gaspillage de la COP 21

Nous avons compris que les intérêts du court terme continuaient de dominer les Nations. Les riches ne veulent pas voir le précipice environnemental et économique qui se dresse devant nous. Les pauvres demandent aux riches les moyens d’accéder à cette même pente vertigineuse. La croissance par la consommation comme seule aspiration de l’humanité est un non-sens mortel. Chez les riches, les automates remplacent les hommes, chez les pauvres, la dictature de la consommation les pousse à quitter leur terre pour des bidonvilles au mieux, pour l’émigration chez les riches, au pire. La COP 21 aura simplement coûté une fortune pour combler l’ego de quelques dirigeants. Décidément, Pierre Rabhi a raison : il ne faut compter que sur soi. Faire sa part.

Rencontres : Bernard Pivot répond au micro de Wendy Bouchard sur Europe, puis à celui de Daniela Lumbroso sur France Bleu national. Un régal d’intelligence, de simplicité. Bernard Pivot présente le 3° coffret d’Apostrophes, celui consacré à 14 écrivains, 14 entretiens réalisés tout au long des quinze ans d’Apostrophes : parmi eux, Marguerite Yourcenar, Soljenitsyne, Marguerite Duras, Georges Simenon, Dumézil, Dolto, Albert Cohen, Nabokov. Les plus grands, ou bien ceux que Pivot pouvaient encore approcher. Une belle liste, et une grand regret : ne pas avoir Romain Gary. Être passé à coté de lui, il est mort, et j’ai rapidement compris le manque qu’il y aurait. D’autres regrets ? oui, mon insistance pour savoir si devant le suicide de sa fille qu’il raconte dans ses mémoires, Georges Simenon est aussi l’écrivain, pas simplement le père. Je lui repose la question deux fois. Ce n’était pas bien. Modeste? non plutôt lucide et sincère.

 

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