le sport, une philosophie. La guerre, une action.

à 8 ans, son père l’emmenait au Parc des Princes. Aujourd’hui le philosophe reste un supporter de ce stade et du ballon rond. J’aime la taille du Parc des Princes, on voit le jeu, on a la proximité avec les joueurs contrairement au Stade de France. Alain Fikienkrault, dans cette magnifique collection de six films, nous décrit son amour du sport, conjuguer la rage de vaincre avec l’art de perdre, ou encore, le sport faisait partie du processus de civilisation, on se défoulait mais à l’intérieur de règles très précises. Il nous dit aussi son rejet, voire son dégout de son évolution sous les assauts de l’argent, qui crée l’inégalité entre les clubs, le lieu de la victoire à tout prix.

J’aime encore regarder des matches. Vous serez étonné d’entendre le philosophe si bien connaitre le ballon rond, ses joueurs, son histoire, mais aussi celle du cyclisme. Il commente à sa façon le rôle essentiel du sport dans l’esprit des hommes. Devant les caméras de Benjamin Pichery et les questions du philosophe François L’Yvonnet,  d’autres philosophes donnent leurs Regards sur le sport. Nous n’avons pas besoin d’être un passionné pour les écouter avec passion, Michel Onfray, Boris Cyrulnik, Geneviève Fraysse, Robert Redeker, Paul Ariès, six regards iconoclastes, différents, nous invitent à l’esprit critique sur cette activité humaine qui captive aujourd’hui des milliards d’hommes, pour le meilleur et pour le pire. Indispensable.

L’actualité de Montparnasse et Carnets Nord, un peu délaissé par ce blog depuis deux mois n’a pourtant pas chômé. Il faudrait absolument revenir sur les sorties chez Carnets Nord, de Choisir de vivre , roman-témoignage de Mathilde Daudet. L’arrière-petite-fille d’Alphonse Daudet, la petite-fille de Léon Daudet livre un récit bouleversant sur sa transformation à 60 ans d’homme en femme. Sur les plateaux de télévision, elle nous fait rencontrer un mystère et une réalité. Une vie de grand reporter baroudeur qui dans le secret de sa chambre d’hôtel sortait parfois le soir de sa valise une robe de mariée, pour un instant devenir ce à quoi elle aspirait depuis l’âge de 4 ans.  Insoupçonnable!

Grand reporter au Figaro, Renaud Girard y livre dans un fameux billet chaque mardi, un regard peu politiquement correct sur la marche du monde. Le Monde en guerre,  50 clefs pour le comprendre, est une sorte de Dessous des cartes en action. Mais plus encore, Renaud Girard rebat les cartes de la politique étrangère et de notre compréhension du monde. Il plaide pour un réalisme politique qui nous ferait discuter avec nos adversaires pour mieux identifier et combattre notre pire ennemi. Renversant!

 

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