le scénario de David Oelhoffen reçoit à l’unanimité du jury le Grand prix du Meilleur Scénariste, le plus prestigieux des Prix Sopadin consacrés au scénario. Editions Montparnasse accompagne et soutient depuis 12 ans ces prix créés il ya 24 ans par Philippe et Barbara Maynial.
Au fil des ans, les prix Sopadin sont devenus le lieu de découverte de ce qui est le début du film: le scénario. Parmi la liste des scénarios couronnés: Le Nom des Gens, Séraphine, Va, Vis et Deviens, Depuis qu’Otar est parti, Y aura-t-il de la neige à Noël? En 24 ans plus de 50 scénarios aboutissants à un film, une reconnaissance de toute la profession.
« Loin des Hommes » est librement inspiré d’une nouvelle d’Albert Camus, l’Hôte issue elle même du recueil « l’Exil et le royaume« . Nous avons aimé l’humanité et la rigueur de ce scénario, la justesse des rapports entre les personnages, la véracité du propos. On retrouve ici le ton d’Albert Camus, sa vision personnelle, déchirée, du conflit algérien, la violence de l’attachement à cette terre, l’impossibilité encore de la cohabitation entre les deux peuples. Dans les massifs montagneux de l’Aurès, au début de l’insurrection, un instituteur français est projeté malgré lui au delà de ses sentiments.
Ici aucun cliché, un ton rare.
Retrouvez l’intégralité du palmarès sur le site de Sopadin, et consultez les pitchs des finalistes .
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Ils sont tous là, nous montrant aussi l’évolution non seulement de la télévision mais de notre temps. Ce n’était pas mieux, c’était autrement. Mais quand même quelle nostalgie en noir et blanc comme en couleurs!


Écrivain colombien « secret » ou presque, écrivain à l’écriture sèche, à la description juste, Tomàs Gonzàlez arrive en France par le coup de coeur d’Hélène de Virieu, la directrice littéraire de Carnets Nord. 
L’ambiance inoubliable d’un temps en train de disparaître, et qu’il a voulu filmer pour qu’on puisse un jour s’en souvenir. Ce sera aussi le début de nombreuses rencontres, déjeuners en tête à tête ou il évoquait
Ensemble nous formerons le projet d’une rétrospective de ses œuvres au cinéma, que les années qui passent, rendra encore plus incongru- il gardera le désir de toujours porter de nouveaux projets de documentaires à la télévision. Et puis l’âge, la faiblesse de l’âge qui l’effrayait, contre laquelle il pestait, devint présente, trop présente. Un jour il n’était pas au rendez-vous. Il ne fût plus jamais au rendez vous.